Livraison en point relais offerte dès 69€ d'achat (particuliers uniquement)
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par André de Cernunos.fr 29 mars 2025
Je me souviens encore de ma première nuit blanche passée aux côtés de mon chien Bondie, un adorable Border Collie que j’ai adopté un peu sur un coup de tête. À l’époque, je n’avais aucune idée de ce qu’était vraiment l’hyperactivité canine. Je me disais juste : « Il a trop d’énergie, il faut le sortir, jouer avec lui, ça va le calmer. » Grosse erreur : plus je multipliais les sessions de jeu, plus il s’agitait. Il ne dormait presque pas, grattait les murs et, en prime, aboyait à tout-va.
J’ai dû faire face à des plaintes de voisins et même subir quelques réprimandes de mes proches, persuadés que je ne savais pas m’y prendre. Pourtant, au fond de moi, je sentais qu’il y avait un truc qui clochait. J’ai alors plongé dans la documentation, consulté un éducateur canin et testé pas mal de solutions. Certaines ont marché, d’autres ont été un fiasco complet. Au fil des mois, j’ai découvert qu’il ne suffisait pas de dépenser l’énergie du chien pour régler ce type de comportement : c’est plus subtil, c’est lié à l’éducation, à l’équilibre émotionnel, à la routine, et parfois même à un vrai trouble neurologique qu’on appelle hyperkinésie.
Si toi aussi tu galères avec un chien hyperactif et que tu te sens un peu désemparé, dis-toi que j’ai vécu la même galère et que je te livre ici tout ce qui m’a vraiment aidé à retrouver un quotidien apaisé. Alors installe-toi confortablement, prends des notes et n’hésite pas à mettre en pratique ces astuces dès aujourd’hui.
Je ne vais pas te mentir : si ton chien est hyperactif, tu risques d’y perdre en qualité de vie si rien n’est fait. Et je ne parle pas uniquement du manque de sommeil ou du canapé détruit. Je fais référence aussi à la santé de ton chien qui peut se dégrader avec le temps. En effet, un chien constamment sur le qui-vive a davantage de risques de développer de l’anxiété sévère, de l’obésité (paradoxe, je sais, mais la mauvaise gestion du stress peut mener à des déséquilibres) ou même des troubles cardiaques. Hyperactivité canine, mon chien est fou, mon chien ne dort pas, mon chien détruit tout : tous ces mots-clés renvoient à un vrai problème auquel on se confronte quand la situation n’est pas prise au sérieux. Je me souviens qu’à un moment, Bondie a commencé à devenir tellement anxieux qu’il refusait de manger, perdait du poids et présentait même une salivation excessive. J’ai vraiment cru que j’allais devoir prendre une décision radicale, mais heureusement, j’ai trouvé des spécialistes et j’ai corrigé certaines erreurs.
Et puis, soyons honnêtes : un chien hyperactif peut te conduire à faire des compromis dans ta vie sociale ou professionnelle. Tu culpabilises à l’idée de le laisser seul, tu rentres plus tôt du boulot pour gérer les dégâts, et tu stresses constamment de peur qu’il aboie en pleine nuit. Au final, tu n’arrives plus à profiter pleinement de l’amour inconditionnel qu’un chien peut t’apporter. Je t’assure qu’il existe des solutions pour éviter d’en arriver là, et c’est ce dont on va parler longuement ici.
Tu as probablement déjà entendu parler de la hyperactivité physiologique et de la hyperactivité pathologique, ou peut-être pas, mais retiens bien ces deux termes parce qu’ils sont essentiels. Moi-même, j’ai longtemps confondu les deux et ça m’a fait perdre des mois de thérapie comportementale pour mon chien.
Imagine : tu adoptes un chiot, tu ne sais pas trop comment poser des limites, tu le laisses faire sa vie, il saute partout, joue sans arrêt et ne veut jamais se coucher. Tu te dis que c’est normal, que c’est juste un chiot, qu’il finira par se calmer. Mais dans certains cas, ce n’est pas juste un excès d’énergie, c’est une habitude d’excitation permanente que tu renforces involontairement en réagissant à tous ses caprices. Je me rappelle qu’à l’époque, je récompensais inconsciemment Bondie à chaque fois qu’il me mordillait les chaussures ou qu’il aboyait pour avoir une friandise. Je pensais le calmer, mais en fait je nourrissais son comportement hyperactif.
Voilà pourquoi l’hyperactivité physiologique est souvent due à une mauvaise éducation, à un manque de règles claires et à trop de stimuli mal gérés. Ça peut aussi provenir d’un stress de séparation si, par exemple, tu laisses ton chien seul toute la journée sans qu’il ait appris à gérer ta présence ou ton absence. Le bon côté des choses ? Cette forme est la plus fréquente et la plus simple à traiter en suivant les bons conseils et en étant cohérent dans ton approche éducative.
Là, on parle d’un trouble beaucoup plus sérieux, qui ressemble au TDA (Trouble du Déficit de l’Attention) chez l’humain. C’est ce qu’on appelle la hyperkinésie, et crois-moi, ça peut être un vrai cauchemar. Le chien atteint de cette pathologie ne se contente pas d’être un peu trop joueur : il est littéralement incapable de gérer l’excitation, il a des problèmes pour réguler la production de certaines hormones comme la dopamine et la sérotonine. Avant de comprendre que Bondie ne souffrait pas de ça, j’ai fait mille recherches et même passé un test vétérinaire qui s’appelle test au méthylphénidate. C’est souvent le seul moyen de poser un diagnostic fiable. Si ce test est positif, alors une prise en charge vétérinaire s’impose, parfois avec un traitement médical spécifique. Dans ces cas-là, faire appel à un éducateur canin uniquement ne suffira pas, même s’il peut apporter un soutien complémentaire.
Je te pose la question : est-ce que ton chien aboie dès que tu poses un pied en dehors de la pièce ? Est-ce qu’il se met à courir en rond comme un fou ou à haleter sans raison apparente ? Si oui, tu n’es pas seul, j’ai vécu ça. Mais attention à distinguer ce qui relève d’une simple agitation et ce qui relève d’une hyperactivité pathologique. Dans mon cas, Bondie se réveillait au moindre bruit, refusait de dormir plus de 4 heures d’affilée et se montrait souvent agressif avec les autres chiens, comme s’il ne supportait pas le moindre stimulus.
Excitation constante : ton chien saute partout, te sollicite sans arrêt pour jouer ou sortir. C’est épuisant, et au final, tu finis par céder.
Destructeur quand tu n’es pas là : un chien peut détruire des objets, comme tes chaussures ou le canapé, simplement parce qu’il s’ennuie ou parce qu’il est en manque de repères.
Pleurs et aboiements : c’est son moyen de crier “Eh, occupe-toi de moi !”.
Problèmes de concentration : tu lui apprends un ordre simple, genre “assis”, et il semble comprendre, mais juste après, il repart en courant dans tous les sens.
Réveil fréquent : un sommeil très léger, voire quasi inexistant, comme s’il était toujours sur le qui-vive.
Hyper-vigilance : il est sur le mode alerte 24h/24, au moindre bruit il sursaute.
Agressivité : envers les autres chiens, les humains, ou même envers toi s’il est trop survolté.
Troubles physiques : Salivation excessive, respiration accélérée, fréquence cardiaque trop élevée, et parfois même des tremblements.
Incapacité totale à se reposer : Impossible de lui faire fermer l’œil plus de quelques minutes.
Réponses démesurées : Il réagit de façon exagérée à un événement mineur, comme si c’était la fin du monde.
Si tu reconnais ton chien dans certains de ces points, il est temps d’agir. Ne tarde pas, parce que plus tu laisses ce comportement s’installer, plus il sera dur de le corriger.
J’ai souvent entendu dire : “C’est normal, c’est un chiot !” ou “Il est comme ça, c’est dans sa race.” Mais ce ne sont pas de vraies causes, ce sont tout au plus des facteurs aggravants. Les véritables causes sont souvent liées à ton mode de vie, à ton comportement chien, et parfois à la génétique.
Dans le cas de l’hyperactivité physiologique, on retrouve des éléments comme :
Un manque de routine : Les chiens adorent la régularité. S’ils ne savent pas quand ils vont manger, sortir ou jouer, ils développent une anxiété qui alimente l’hyperactivité.
Un trop-plein de stimulations : Laisse-moi te raconter : quand j’ai eu Bondie, je lui offrais dix jeux différents dans la même journée, pensant lui faire plaisir. Au final, je l’ai juste bombardé de nouvelles choses qu’il ne gérait pas.
Le stress de séparation : Ça, c’est particulièrement vrai si tu travailles toute la journée et que ton chien se retrouve seul. Il peut “exploser” à ton retour.
La récompense involontaire : Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais chaque fois que tu réponds à un aboiement par un “Calme-toi mon gros !” (en lui caressant la tête par exemple), tu encourages son comportement.
Pour l’hyperactivité pathologique, la cause est souvent d’ordre neurologique ou génétique, et là, aucune méthode éducative classique ne règle le souci à 100%. C’est comme un véritable trouble psychiatrique chez l’humain.
Je vais être franc : j’ai fait toutes ces erreurs, et j’ai payé le prix fort. Alors j’espère qu’en te les partageant, tu pourras les éviter.
Multiplier les séances de jeu sans pause : je pensais qu’en épuisant physiquement mon chien, il finirait par s’endormir. Spoiler : ça ne marche pas. Plus tu l’excites, plus tu le rends nerveux.
Crier ou punir physiquement : non seulement c’est contre-productif, mais en plus ça fragilise ta relation avec ton chien. J’ai crié une fois sur Bondie quand il a détruit mes coussins, résultat : encore plus d’angoisse chez lui.
Laisser la situation empirer : se dire que ça passera avec le temps, c’est la pire idée. Plus tu attends, plus les mauvaises habitudes se renforcent.
Oublier le vétérinaire : parfois, un chien agit comme ça à cause de douleurs ou de maladies. Une petite visite chez le véto peut sauver la mise.
Ignorer le facteur émotionnel : j’ai réalisé, un peu tard, que mon propre stress se répercutait sur Bondie. Si tu es tendu, ton chien le sent, et ça peut aggraver son anxiété.
Prends le temps d’analyser ton attitude, car souvent, on fait ces erreurs sans le vouloir.
Maintenant, passons au concret. Je vais te donner des clés, mais n’hésite pas à piocher dedans et à adapter à ton chien. Chaque cas est unique.
Selon moi, le noyau dur de la solution, c’est la routine. Les chiens sont comme nous : ils aiment savoir ce qui les attend. Voici comment j’ai fait :
Heure fixe pour le repas : 8h, c’est gamelle. 20h, c’est à nouveau gamelle. Jamais avant, jamais après.
Sorties planifiées : deux grandes balades par jour, toujours à la même heure. Oui, je me suis adapté, mais c’est le prix à payer pour un chien plus calme.
Temps de jeu cadré : au lieu de jouer 10 minutes par-ci par-là, j’ai instauré une session de 30 minutes avec un jouet Kong et rien d’autre.
Le résultat ? Au bout de quelques semaines, Bondie s’est mis à anticiper ces moments. Du coup, il était moins stressé le reste du temps.
Le simple fait d’apprendre à son chien à se concentrer sur toi peut changer la donne. Je me rappelle avoir commencé par le “Regarde-moi” : je tenais une friandise, j’attendais qu’il me fixe dans les yeux, puis je le félicitais. Ça a l’air tout bête, mais ça l’oblige à canaliser son attention. J’ai aussi tenté des mini-séances d’agility dans mon jardin, pour qu’il apprenne à franchir des obstacles tout en m’écoutant. Au bout de trois semaines, j’ai vu un changement : il était plus réceptif, plus calme, et moins prompt à courir dans tous les sens.
Ça paraît logique, mais si ton chien ne dort pas assez, il va être irritable. Un peu comme un enfant surexcité. J’ai donc aménagé un coin repos dans une pièce calme, loin des bruits de la télévision. J’ai mis un panier confortable, un jouet à mâcher et j’ai instauré un “rituel du coucher” après la dernière balade. Je baisse la lumière, je lui fais un petit massage (oui, oui, un massage canin, ça existe), et je lui dis “dors, à demain”. Ça peut sembler anodin, mais c’est un signal fort : la journée est finie, plus rien ne va se passer, il peut se reposer.
Parlons-en vite fait. Les fleurs de Bach pour chien sont souvent citées comme un moyen naturel de réduire l’anxiété. Moi, j’ai testé un mélange spécial recommandé par un vétérinaire spécialisé dans l’homéopathie. Effet placebo ou pas, j’ai constaté une petite amélioration, surtout dans les moments critiques comme un feu d’artifice ou un gros orage. Il existe aussi des diffuseurs de phéromones apaisantes, à brancher dans la maison. Ce n’est pas miraculeux, mais combiné à une bonne éducation, ça peut faire la différence.
Honnêtement, c’est sûrement l’une des meilleures décisions que j’ai prises. J’ai contacté un pro, spécialisé dans les chiens difficiles. Il a observé mes interactions avec Bondie, a corrigé mes erreurs (comme le fait de hausser le ton ou de trop solliciter le chien). Il m’a montré comment anticiper les crises d’agitation, et comment détourner l’attention de mon chien avant qu’il ne pète un câble. Si tu peux te le permettre financièrement, fonce. Et si tu n’as pas le budget, tu peux trouver pas mal de formations en ligne ou d’ateliers collectifs moins onéreux.
Maintenant que tu as compris les grandes lignes, voici un petit guide que j’aurais adoré avoir au début :
Identifie la source : avant tout, vérifie avec un vétérinaire si ton chien souffre d’un problème de santé ou s’il s’agit bien d’hyperactivité.
Mets en place une routine : note noir sur blanc les horaires de repas, de promenade et de jeu. Tiens-toi-y scrupuleusement pendant au moins un mois.
Apprends un ordre de concentration : commence par “Regarde-moi” ou “Stop”. Utilise une friandise pour récompenser le contact visuel ou l’exécution de l’ordre.
Réduis les stimuli : si tu as l’habitude de jouer avec dix jouets différents, n’en laisse qu’un ou deux à disposition. Trop de choix = trop de stress.
Crée un coin repos : un espace dédié, paisible, où il peut se réfugier. Éteins la télé, éloigne-toi du bruit.
Ignore les comportements négatifs : pas de cris, pas de grandes phrases. Un simple “non” ferme s’il saute, et tu tournes les talons.
Récompense le calme : quand ton chien se couche de lui-même, quand il arrête d’aboyer, félicite-le ! Montre-lui qu’il a intérêt à être calme.
Suivi régulier : chaque soir, fais un rapide bilan de la journée : y a-t-il eu des progrès ? Des régressions ? Ajuste le lendemain en conséquence.
En suivant ces étapes régulièrement, je suis convaincu que tu verras une amélioration. Rien ne se fait en un jour, mais la constance paye.
Si tu cherches à aller plus loin, voici quelques options intéressantes :
Acteurs | Spécialités | Pourquoi c’est utile |
---|---|---|
WoofCare | Educateurs canins en ligne, rendez-vous à distance | Pratique si tu habites loin d’une grande ville et veux un suivi pro |
CalmVet | Solutions naturelles (fleurs de Bach, compléments alimentaires) validées par des vétérinaires | Intéressant pour tester des approches douces avant la médication |
DogMaster Class | Formations en ligne sur l’obéissance et la socialisation | Tu peux avancer à ton rythme et revoir les leçons autant de fois que tu veux |
Perso, j’ai testé WoofCare et j’ai adoré leur approche : ils te mettent en relation avec des éducateurs situés un peu partout en France.
Je sais qu’on peut être tenté d’attendre, de voir si le chien se calme avec l’âge ou si la situation évolue. Mais laisse-moi insister sur le fait que l’hyperactivité canine peut prendre de l’ampleur et se transformer en véritable enfer. J’ai perdu un temps fou à hésiter, pensant que Bondie traversait une “phase”. Résultat : du stress supplémentaire pour lui comme pour moi. Aujourd’hui, je me dis que si j’avais appliqué ces conseils plus tôt, j’aurais épargné bien des soucis à toute ma famille (et aux voisins). Alors n’hésite pas : mets en place ces méthodes, contacte des pros si nécessaire et offre à ton chien (et à toi-même) une vie plus équilibrée.
La frontière est parfois mince, mais un chiot normal dort beaucoup malgré son énergie. Si ton chien ne se repose presque jamais, montre des signes de nervosité extrême, aboie pour un rien et détruit tout sur son passage, il se peut qu’il soit hyperactif. Par prudence, une consultation vétérinaire reste la meilleure option pour confirmer.
Ça peut être les deux. En général, l’anxiété de séparation peut amplifier l’hyperactivité. Observe son comportement à ton retour : s’il est en mode tornade, c’est peut-être un mix d’anxiété et d’hyperactivité physiologique. Les conseils de routine et de désensibilisation restent efficaces.
Ils ne sont pas miraculeux, mais peuvent apporter un petit coup de pouce, surtout en complément d’une rééducation comportementale. De mon côté, ça a aidé Bondie à mieux gérer certains bruits forts. Cependant, demande toujours l’avis d’un vétérinaire.
Il n’y a pas de réponse universelle. Certains voient des progrès en quelques semaines, d’autres mettent plusieurs mois. L’important, c’est la cohérence et la patience. Chaque chien a son rythme.
Oui, à condition d’avoir instauré une routine solide et d’avoir un “plan” pour l’occuper (jouets adaptés, musique relaxante, etc.). Cependant, ne le laisse pas des heures non-stop au début. Augmente progressivement le temps de solitude pour qu’il s’y habitue.
Si rien n’est fait, oui. Un chien qui n’a pas appris à gérer son stress ou qui a un trouble pathologique non traité peut développer d’autres problèmes de comportement et de santé. D’où l’urgence d’agir rapidement.
Le sport peut aider à dépenser de l’énergie, mais ce n’est pas la solution magique. Si ton chien est hyperactif, il faut une éducation, une routine, et parfois un suivi vétérinaire. Le simple jogging quotidien ne suffira pas.
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